JE TE MONTRE LE POINT DE COUTURE AVANT, ARRIÈRE ET INVISIBLE.
Est-ce qu’il t’arrive de prendre ton temps?
Moi, quand je prends mon temps, je suis plus attentive à ce que je suis et à ce que je ressens, mais aussi à ce qui m’entoure et ce qui m’apporte de la joie.
Nous vivons dans une société qui valorise : la rapidité, l’efficacité et la performance. Prendre son temps, c’est prendre soin de soi et s’offrir un instant à soi. Selon moi, c’est aussi une méditation active où le processus devient plus important que le résultat. Coudre à la main est un moyen privilégié d’explorer un rythme plus lent, plus conscient et plus durable. Étrangement, je trouve que coudre à la main est une expérience à la fois apaisante et stimulante.
As-tu envie d’explorer et de mettre la main à l’aiguille? Aujourd’hui, on regarde ensemble 3 points de base.
SI TU N’AS PAS LE GOÛT DE LIRE, ÉCOUTE LA VIDÉO:)
COUDRE À LA MAIN, LES OUTILS INDISPENSABLES
Aiguilles
Fil
Tissus (un bout c’est suffisant)
Coupe-fil
Dé à coudre
Découseur
Pour ton information, et si ça t’intéresse d’en connaître davantage, j’ai fait une vidéo et une publication complète à ce sujet;)
L’endroit du tissu est la plus belle face du tissu, celle qui sera à l’extérieur du vêtement et l’envers la moins belle face du tissu, celle qui sera à l’intérieur du vêtement.
Sur un tissu comme le denim, le velours, ou encore les tissus imprimés, il est très facile de déterminer l’endroit et l’envers, par contre il y a d’autres tissus ou l’envers et l’endroit se confonde facilement.
De façon générale, on coud en assemblant deux pièces de tissu endroit sur endroit. Lorsqu’on coud, la face visible est l’envers.
Quand on commence à coudre, il n’y a pas de mal à se tracer une ligne droite pour nous guider et coudre sur cette ligne. Il est aussi préférable d’épingler ce que vous voulez coudre ensemble.
LE POINT AVANT
Le premier point que nous verrons ensemble est le point avant aussi nommé, point courant ou point droit. Il est le plus ancien et le plus simple des points. Utilisé par différentes cultures du monde entier, il est le plus rapide des points, mais pas forcément le plus solide lorsqu’il est utilisé comme point d’assemblage de deux pièces de tissus. Il peut être utilisé comme point temporaire pour faufiler, pour coudre une surpiqûre ou simplement comme point décoratif pour une broderie. Il est également le point de prédilection pour la broderie Sashiko pour coudre un « patch » sur un vêtement usé.
D’abord on pique l’aiguille à quelques reprises au même endroit, en faisant un point d’arrêt. C’est à dire passer l’aiguille dans la boucle du fil et l’on s’assure ainsi de la solidité de notre couture.
Par la suite, on pique l’aiguille de bord en bord, mais on ne tire pas complètement. On pivote la pointe de l’aiguille dans la direction de notre couture et l’on vient repiquer la pointe de l’aiguille vers le devant. On refait cette opération autant de fois que nous permet la longueur de notre aiguille. J’ai 5 points, je pousse l’aiguille, tire et hop. Avec un seul coup d’aiguille, je peux faire plusieurs points. Le point avant est très rapide.
Lorsque notre couture est terminée, il est très important de fermer notre couture. On répète les consignes du début, c’est-à-dire repiquer quelquefois au même endroit et faire un point d’arrêt, suivi d’un petit nœud très près du tissu. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
Vous constaterez peut-être quelques irrégularités, car c’est de la couture main. Si vous êtes frustré de l’irrégularité, vous pouvez toujours défaire quelques points et recommencer, mais moi je vous dirais lâcher prise sur l’irritation à l’irrégularité parce que c’est beau l’irrégularité, donc apprenez à l’apprécier.
LE POINT ARRIÈRE
Le deuxième est le point arrière qui s’apparente le plus au point de couture à la machine. Il est très solide, mais s’exécute plus lentement que le point avant. Il est le point d’assemblage pour les travaux à la main, mais il est aussi grandement utilisé comme point de broderie.
D’abord on pique l’aiguille à quelques reprises au même endroit, en faisant un point d’arrêt. C’est-à-dire passer l’aiguille dans la boucle du fil. L’on s’assure de la solidité de notre couture.
On plante l’aiguille de bord en bord, mais on ne tire pas complètement. On pivote la pointe de l’aiguille dans la direction de notre couture et l’on vient repasser la pointe de l’aiguille vers le devant et on tire complètement sur l’aiguille.
Le point arrière ne s’appelle pas point arrière pour rien. On vient piquer notre aiguille vers l’arrière à l’endroit où se termine notre dernier point. Encore une fois, on pivote la pointe de l’aiguille pour la ressortir plus loin que notre point précédent et l’on tire.
Pour terminer, nous effectuons un nœud sur le fil le plus long. Pourquoi? Ce nœud fait en sorte d’arrêter notre fil au tissu pour poursuivre notre couture. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
LE POINT INVISIBLE
Le troisième est le point invisible. Celui-ci est un point de finition plutôt qu’un point d’assemblage. Il est un indispensable pour tout ce qui est ourlet de pantalon, de manches et bande de taille. Par souci d’esthétisme et d’uniformité, j’utilise un échantillon de denim. On s’entend que ce point n’est pas souvent utilisé sur cette matière. J’utilise un fil contrastant pour l’exemple afin que tu puisses bien observer, normalement, je choisirais un fil de la même couleur que mon tissu.
Nous simulons un ourlet en repliant deux fois à 1.5 cm, pressons au fer à repasser et épinglons.
On pique l’aiguille à l’intérieur, afin que le nœud ne soit pas apparent et se cache derrière le pli du tissu. Ensuite, on pique l’aiguille d’un côté et de l’autre en formant un zigzag. Il est bien important de prendre seulement un petit morceau de tissu lorsqu’on pique l’aiguille et de ne pas trop tirer sur le fil afin d’éviter une tension dans le tissu.
Pour terminer, nous effectuons un nœud sur le fil le plus long. Pourquoi? Ce nœud fait en sorte d’arrêter notre fil au tissu pour poursuivre notre couture. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
Je te conseille de pratiquer quelque fois sur des échantillons de tissus. Ensuite, si tu as envi de pratiquer en confectionnant un projet concret, je trouve que de coudre une pochette pour y ranger ses outils de couture est un super projet à réaliser à la main.
JE TE MONTRE LE POINT DE COUTURE AVANT, ARRIÈRE ET INVISIBLE.
Est-ce qu’il t’arrive de prendre ton temps?
Moi, quand je prends mon temps, je suis plus attentive à ce que je suis et à ce que je ressens, mais aussi à ce qui m’entoure et ce qui m’apporte de la joie.
Nous vivons dans une société qui valorise : la rapidité, l’efficacité et la performance. Prendre son temps, c’est prendre soin de soi et s’offrir un instant à soi. Selon moi, c’est aussi une méditation active où le processus devient plus important que le résultat. Coudre à la main est un moyen privilégié d’explorer un rythme plus lent, plus conscient et plus durable. Étrangement, je trouve que coudre à la main est une expérience à la fois apaisante et stimulante.
As-tu envie d’explorer et de mettre la main à l’aiguille? Aujourd’hui, on regarde ensemble 3 points de base.
SI TU N’AS PAS LE GOÛT DE LIRE, ÉCOUTE LA VIDÉO:)
COUDRE À LA MAIN, LES OUTILS INDISPENSABLES
Pour ton information, et si ça t’intéresse d’en connaître davantage, j’ai fait une vidéo et une publication complète à ce sujet;)
COMMENT ENFILER SON AIGUILLE À COUDRE?
On est prêt à commencer à coudre.
L’ENDROIT ET L’ENVERS D’UN TISSU
L’endroit du tissu est la plus belle face du tissu, celle qui sera à l’extérieur du vêtement et l’envers la moins belle face du tissu, celle qui sera à l’intérieur du vêtement.
Sur un tissu comme le denim, le velours, ou encore les tissus imprimés, il est très facile de déterminer l’endroit et l’envers, par contre il y a d’autres tissus ou l’envers et l’endroit se confonde facilement.
De façon générale, on coud en assemblant deux pièces de tissu endroit sur endroit. Lorsqu’on coud, la face visible est l’envers.
Quand on commence à coudre, il n’y a pas de mal à se tracer une ligne droite pour nous guider et coudre sur cette ligne. Il est aussi préférable d’épingler ce que vous voulez coudre ensemble.
LE POINT AVANT
Le premier point que nous verrons ensemble est le point avant aussi nommé, point courant ou point droit. Il est le plus ancien et le plus simple des points. Utilisé par différentes cultures du monde entier, il est le plus rapide des points, mais pas forcément le plus solide lorsqu’il est utilisé comme point d’assemblage de deux pièces de tissus. Il peut être utilisé comme point temporaire pour faufiler, pour coudre une surpiqûre ou simplement comme point décoratif pour une broderie. Il est également le point de prédilection pour la broderie Sashiko pour coudre un « patch » sur un vêtement usé.
D’abord on pique l’aiguille à quelques reprises au même endroit, en faisant un point d’arrêt. C’est à dire passer l’aiguille dans la boucle du fil et l’on s’assure ainsi de la solidité de notre couture.
Par la suite, on pique l’aiguille de bord en bord, mais on ne tire pas complètement. On pivote la pointe de l’aiguille dans la direction de notre couture et l’on vient repiquer la pointe de l’aiguille vers le devant. On refait cette opération autant de fois que nous permet la longueur de notre aiguille. J’ai 5 points, je pousse l’aiguille, tire et hop. Avec un seul coup d’aiguille, je peux faire plusieurs points. Le point avant est très rapide.
Lorsque notre couture est terminée, il est très important de fermer notre couture. On répète les consignes du début, c’est-à-dire repiquer quelquefois au même endroit et faire un point d’arrêt, suivi d’un petit nœud très près du tissu. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
Vous constaterez peut-être quelques irrégularités, car c’est de la couture main. Si vous êtes frustré de l’irrégularité, vous pouvez toujours défaire quelques points et recommencer, mais moi je vous dirais lâcher prise sur l’irritation à l’irrégularité parce que c’est beau l’irrégularité, donc apprenez à l’apprécier.
LE POINT ARRIÈRE
Le deuxième est le point arrière qui s’apparente le plus au point de couture à la machine. Il est très solide, mais s’exécute plus lentement que le point avant. Il est le point d’assemblage pour les travaux à la main, mais il est aussi grandement utilisé comme point de broderie.
D’abord on pique l’aiguille à quelques reprises au même endroit, en faisant un point d’arrêt. C’est-à-dire passer l’aiguille dans la boucle du fil. L’on s’assure de la solidité de notre couture.
On plante l’aiguille de bord en bord, mais on ne tire pas complètement. On pivote la pointe de l’aiguille dans la direction de notre couture et l’on vient repasser la pointe de l’aiguille vers le devant et on tire complètement sur l’aiguille.
Le point arrière ne s’appelle pas point arrière pour rien. On vient piquer notre aiguille vers l’arrière à l’endroit où se termine notre dernier point. Encore une fois, on pivote la pointe de l’aiguille pour la ressortir plus loin que notre point précédent et l’on tire.
Pour terminer, nous effectuons un nœud sur le fil le plus long. Pourquoi? Ce nœud fait en sorte d’arrêter notre fil au tissu pour poursuivre notre couture. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
LE POINT INVISIBLE
Le troisième est le point invisible. Celui-ci est un point de finition plutôt qu’un point d’assemblage. Il est un indispensable pour tout ce qui est ourlet de pantalon, de manches et bande de taille. Par souci d’esthétisme et d’uniformité, j’utilise un échantillon de denim. On s’entend que ce point n’est pas souvent utilisé sur cette matière. J’utilise un fil contrastant pour l’exemple afin que tu puisses bien observer, normalement, je choisirais un fil de la même couleur que mon tissu.
Nous simulons un ourlet en repliant deux fois à 1.5 cm, pressons au fer à repasser et épinglons.
On pique l’aiguille à l’intérieur, afin que le nœud ne soit pas apparent et se cache derrière le pli du tissu. Ensuite, on pique l’aiguille d’un côté et de l’autre en formant un zigzag. Il est bien important de prendre seulement un petit morceau de tissu lorsqu’on pique l’aiguille et de ne pas trop tirer sur le fil afin d’éviter une tension dans le tissu.
Pour terminer, nous effectuons un nœud sur le fil le plus long. Pourquoi? Ce nœud fait en sorte d’arrêter notre fil au tissu pour poursuivre notre couture. Si vous avez un « toc du nœud » comme moi, vous en ferez deux et l’on coupe le fil restant.
Je te conseille de pratiquer quelque fois sur des échantillons de tissus. Ensuite, si tu as envi de pratiquer en confectionnant un projet concret, je trouve que de coudre une pochette pour y ranger ses outils de couture est un super projet à réaliser à la main.
Voici le tuto;)
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